Un détective comme les autres

Un détective comme les autres
Le détective privé

Jo âne le taxi!



Par un petit matin de printemps en planque dans une rue de Paris, j'attend que mon objectif sort  de chez lui.





Après deux heures d'attente mon bonhomme sort enfin, vêtu d'un pardessus foncé, d'un chapeau vissé sur la tête et avec un cartable noir à la main.

Celui ci part à pied d'un bon pas. Je le filoche à Bonne distance car à cette heure de la matinée il n'y a encore pas grand monde dans les rues.

Après trois ou quatre pâtés de maisons traversés le brave homme arrive à une station de taxi ou trois voitures attendent le client.

L'objectif monte dans le premier et moi je saute dans le second juste derrière. C'est une femme d'une cinquantaine d'année qui est au volant.

Je lui montre ma carte professionnelle et lui annonce la couleur.

- Suivez ce taxi devant vous!! Et là, elle me répond:

- ha oui mais non! Ca ne se passe pas comme ça, me dit elle en se retournant...

Alors je lui remontre ma carte pro et lui redis qu'il va vraiment falloir suivre son collègue devant, qui ne part toujours pas.

Et tout d'un coup je vois mon chauffeur démarrer et commencer à partir alors que le taxi où se trouve mon objectif n'a pas bougé!

Je dis:

- Stop! Mais qu'est ce que vous faites, votre collègue n'est pas parti vous allez où?!!

Heureusement elle s'arrête et se re-gare, mais elle n'est pas contente du tout la bougresse et râle alors j'essaye de lui expliquer mais elle est butée et n'écoute rien!!!

Quand soudain! Catastrophe, mon objectif sort de son taxi et je n'ai pas eu le temps de la retenir...

Ma " chauffarde " sort comme une furie et commence à engueuler mon objectif qui ne comprend rien à la situation. J'entend juste que celui ci s'est fait viré du taxi où il était car il n'allait pas suffisamment loin pour une course...

De plus l'hystérique lui parle de moi comme, "son collègue policier" !!! Dans ma tête il me vient plusieurs alternatives, mais finalement j'opte pour prendre mes jambes à mon coup et me tirer vite de cette situation qui risque de dégénérer.

Du coup, après deux heures d'attente, dix minutes de filature pédestre et un petit arrêt dans un  taxi dont je me serais bien passé, fin de mission et retour au bureau...

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